Dès leur arrivée, les participants sont invités à s’installer à une table où le thème proposé (famille, fragilités, prière, responsabilités) leur convient.
Un temps de prière où sont repris les orientations du synode provincial est entrecoupé du chant « sois béni, notre Père ». Il se poursuit avec la lecture de l’Evangile selon Saint Luc (10 ;1-9) « Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups » et se termine par un chant à Marie.
Adam souhaite la bienvenue à tous et affirme être un « curé heureux » de voir le grand nombre de personnes ayant répondu à l’invitation.
A chaque table, les acteurs encadrés par un animateur préalablement désigné réfléchissent, donnent leur opinion, contestent… Une synthèse est écrite et est présentée à l’assemblée.
Monseigneur François Garnier nous enseigne que l’Eglise a toujours fait appel aux petits : d’Abraham aux apôtres en passant par Moïse,
Marie… et que dire de Bernadette ou de Sainte Thérèse. L’Eglise a toujours fait face à ses difficultés (schisme Orient- Occident, protestantisme…). Il nous fait lecture d’une page d’un livre de 1845 montrant le peu de Foi des enfants de Paris.
Le manque de prêtres demandera une adaptation ; Monseigneur rapporte son expérience en Afrique où d’immenses territoires ne sont servis que par un seul prêtre ; un responsable désigné par l’évêque dans chaque communauté en assure le suivi (prière, funérailles…), le prêtre à chaque visite assure l’eucharistie, les baptêmes, les mariages…
Monseigneur termine son enseignement en nous rapportant l’importance du Synode provincial, le seul depuis « Vatican 2 » qui n’a été possible que grâce à la complicité des 3 évêques des 3 diocèses et à la détermination des « gens du Nord ». Il en rappelle les quatre orientations : proximité – communion – participation – mission et nous exhorte à faire un petit pas dans chacune de ces résolutions.