L'apparition de la Vierge fut retranscrite par Antonio Valeriano (1520-1605) en nahuatl réformé dans le Nican Mopohua (littéralement livre « qui raconte »), texte daté entre 1540 et 1560. Le 9 décembre 1531, sur la colline de Tepeyac, un peu au nord de Mexico, une jeune dame « éblouissante de lumière » apparaît à un indigène Juan Diego Cuauhtlatoatzin, baptisé depuis peu. Selon l'homme, elle se révèle à lui comme la Vierge Marie et le charge de demander à l'évêque de faire construire une église sur le lieu même de l'apparition. Le prélat, d'abord incrédule, demande au voyant d'obtenir de la Vierge Marie un signe. Celle-ci ne tarde pas à le lui accorder. Le 12 décembre, se montrant pour la quatrième et dernière fois à Juan Diego, Marie l'envoie cueillir des roses au sommet de la colline. Et voilà l'homme redescendant tout ébahi, sa tilma - manteau - remplie des plus belles roses qu'il ait jamais vues en plein hiver ! Sous l'injonction de la Vierge, il retourne alors chez l'évêque, et ouvre son manteau devant les personnes réunies autour du prélat. Quelle stupeur pour tous de voir à cet instant s'imprimer miraculeusement sur la tilma une image représentant la Vierge, revêtue d'un manteau couvert d'or. Quelque temps plus tard, les Espagnols lui dédient un sanctuaire. Chaque année, des milliers de pèlerins viennent se recueillir pour rendre hommage à leur protectrice. Elle est exposée dans l'église construite sur le Tepeyac. Déclarée Patronne des Amériques par le pape Jean-Paul II, la Vierge de Guadalupe est aussi spécialement invoquée par les mouvements de défense de la famille et pro-vie. Elle est en effet représentée enceinte, et la numérisation de l'image par des scientifiques aurait révélé au photographe José Carlos Salinas Chavez, dans les pupilles de ses yeux, le reflet d'une famille.
Route Mariale 2ème étape.
La Communauté de Villers Pol accueille les pèlerins de la Route Mariale à la chapelle Sainte Geneviève. Notre Dame de la Guadalupe recevra notre prière